03 décembre 2008

Pure

… my guts, for you…
douce opaline

Je ressens cette douleur comme étant mienne, la contemplant, boule blanche, opaline dans ma main meurtrie. Je suis faite femme pour avoir mal, non plus survivre. Tu dis le contraire, mais je ressens bien ce magnifique étau, contredisant tes propos. Je t’ai juré de ne plus mentir, me mentir, mais je n’ai pas pu y résister. J’ai dû le faire. Pour te protéger, protéger ce que l’on a de plus cher : l’amour. Celui qui se vit, pas comme dans un rêve, mais que trop réel. De ceux qu’on jurerait pouvoir toucher, palper de nos langues entremêlées.
Banc de sang entre nous deux, ne cherchant qu’à s’introduire par je ne sais quel interstice. Trouver la faille que j’essaie depuis des années de combler. Je manque d’armes pour la combattre. La pulsion est trop intense, elle m’envahit et je l’avale, ne cherchant pas à lutter.
Je suis.
Je suis… nue devant tes yeux, vêtue des lambeaux de mon passé, mais qui demeurent invisibles. Mes cicatrices. Révélées à toi, sans pudeur. Toujours la même peau meurtrie, camouflant un cœur rapaillé.
Intact. Ce mot que tu as visualisé en m’ayant a l’esprit.
Intact. Comme mon être, comme mon âme, comme mon amour.
Inaltérable, aussi. Je le ressens au plus profond de moi, criant sa présence. Mon amour pour toi est inaltérable. Pardonne-moi maintenant, je dois y aller. Ravaler ma peine.
28 Novembre 2008

29 novembre 2008

A thread

Me laisser aller. Sans haine, sans remords. Regretter, c’est bon pour les autres.

17 novembre 2008

Snowflake

This is where I should be
This is where I used to be
Her lips on my shoulder
Her eyes, heavy, on my back
Laid upon a bed of desire, it’s ironic.
We used to hate each other
we used to hurt, stab, scream and swear
now we just fuck in silence
so-called life
just an empty shell
load up and.. shoot, at least it will fill up the empty air
hypocritical being, never was authentic
what does it mean, anyway?
void.. i scream, but nothing comes out
it’s stuck in me
erratic breath, soon comes to an end
hysterical laugh, echoing in my head
my eyes, bloodshot, glancing at you through a veil of white pain
a snowflake in a sea of blood

08 novembre 2008

Tranversal


Le lieu était vide. Rempli d’émotions, mais vide de sens. Lignes opaques et violacées. Traversant l’épine dorsale d’un mot transversal.
Vase boueux de piques lancées
Langue fourbe
Sache que cela me trouble
Égrène les heures perdues
Assagies selon
Ton corps me tue
Toi qui te tues
Toi, tu t’es tue
Toi, qui es-tu?
Tue-moi
Ton cœur s’écoeure
Je m’endors, lance fichée dans mon cœur épars
Vie ne va pas plus loin
Ne bouge plus
Je ne voulais plus… penser de mes mains
Panser mes neurones
Déchues
Encore une vie de perdue
Lancée à ceux qui ne la méritent pas
Délivre mes artères de chair
Vous n’existez pas
Âmes salopes
Porphyrie décalcifiée
Sales lâches
Enlisé dans une gangue de faire
Valve purulente, vitréfaction osseuse
Sache que je ne pense plus à tes doigts sur ma gorge
Scabreuse inhibition
Aliénation incertaine; progressive destruction d’un mal-être latent
Survivance de l’instinct – boucherie collective
8 Novembre 2008

08 octobre 2008

Tomber

Une de mes dernière entrées m’a fait réfléchir sur le sens d’une expression dont le sens est pris pour acquis : Tomber en amour. Qu’est-ce qui fait qu’on “tombe”, en amour ? On tombe où ?.. Je sais que l’équivalent anglophone est to fall in love, mais ça n’explique pas davantage. Pourtant, quand on “tombe” en amour, on a plutôt tendance à être aérien, à voler, non ? Je n’ai pas de théorie, je ne fais qu’exprimer une pensée sur un blogue. Vive l’insomnie..