23 novembre 2011

Conférence au sommet

Selon les lois de la probabilité, on est tous l'ex de quelqu'un d'autre. On se fait tous détester par quelqu'un, et on dénigre tous (et toutes, il va sans dire), quelqu'un d'autre. Les problèmes qu'on avait avec telle ou telle personne deviennent-ils, pour autant, des solutions quand on est avec une autre personne? Ou est-ce que c'est la question du «timing» qui compte? Parce que, dans la plupart des cas notés dans mon étude, si on ne rencontre pas la personne au moment où nous sommes tous deux rendu(e)s à l'étape X de notre vie, ça ne fonctionnera pas.
Il y a le timing, puis il y a la volonté. A quel point sommes-nous capables de nous investir? Surtout, à quel prix? Comment faire pour savoir si ça en vaut la peine? De préférence, avant de se retrouver le bras pris dans le broyeur jusqu'au coude. Parce que si, automatiquement, à chaque relation, on manque y laisser sa peau, peut-être que notre peau va devenir trop fragile pour être partagée.
À quel point faut-il «connaître» le ou la futur(e) partenaire? (Et non pas connaître dans le sens biblique du terme). Un mois? Se voir à chaque semaine pendant 6 mois? Trois fois par semaine durant 3? Vivre dans la même ville?
Oui, je cherche des réponses. Parce qu'à chaque fin de relation vient nécessairement la période de questions. Comme dans toute bonne conférence de presse que l'on entretien avec soi-même.