26 décembre 2011

Une vision apocalyptique

Il est encore des nôtres le temps où il ne fallait pas s'engager. Le temps où il ne fallait qu'apprendre à se connaître, à se respecter et surtout, à respecter ses limites. Mais je ne connais pas ça, les limites. Elles débordent de moi comme le liquide noir d'une cafetière italienne mal vissée. Elle glissent et se pètent la gueule à quelque part en bas de la falaise. Pourquoi?
Ne faut-il pas vivre, profiter du moment présent. Vivre les moments présents. Apprécier autrui. Surtout quand autrui semble nous apprécier également. Mais où sont les limites, les barrières, à ne pas franchir? Comment fait-on pour rationaliser quelque chose qui n'a pas de nom? Même si beaucoup de mots on étés déversés avant même que les yeux eurent connectés. Ciel contre terre. Face contre terre, plutôt. À humer l'odeur de la terre fraîche, encore humide de la rosée du matin et chaude du soleil de midi.
Un hymne épique explose alors qu'elles se contemplent à travers les vitres de ces yeux morts. Que se passera-t-il?
Existe-t-il une manière de transcender cet état mortel et horriblement cruel?
Qui en sortira vivant?
Toujours cette foutue dichotomie qui me tranche les artères..
J'espère éponger le sang à temps.