30 décembre 2010

Variation on the word sleep


I would like to watch you sleeping.
I would like to watch you,
sleeping. I would like to sleep
with you, to enter
your sleep as its smooth dark wave
slides over my head
and walk with you through that lucent
wavering forest of bluegreen leaves
with its watery sun and three moons
towards the cave where you must descend,
towards your worst fear
I would like to give you the silver
branch, the small white flower, the one
word that will protect you
from the grief at the center
of your dream, from the grief
at the center. I would like to follow
you up the long stairway
again & become
the boat that would row you back
carefully, a flame
in two cupped hands
to where your body lies
beside me, and you enter
it as easily as breathing in
I would like to be the air
that inhabits you for a moment
only. I would like to be that unnoticed
and that necessary
— Margaret Atwood
(http://boppin.com/poets/atwood.htm)

28 décembre 2010

L'oeil


Une voix m’a dit d’écrire. Je la suis et puis je ris
Une voix m’a dit d’écrire. Je la suis, puis ensuite..
J’écoute.
Do you care enough to see
Is it pain and misery?

Une voix m’a dit de pleurer, hier soir
Mais je ne savais pas pourquoi
Alors je ne l’ai pas fait
Je suis toute seule, dans mon monde
Toute seule à comprendre et à voir
Ce que parfois d’autres peine à apercevoir
Mais percevoir n’est qu’une partie de l’équation
Là où il faut réellement porter attention
À ce que l’on veut
Afin de vraiment
V
O
I
R

20 décembre 2010

Lâcher prise


J’peux savoir c’que j’ai fait au monde pour mériter tout ça? Je ne comprends pas ce qu’il faut faire. Est-ce que quelqu’un aurait un mode d’emploi? Pourquoi ai-je l’impression d’être la seule à vraiment vouloir? Pourquoi toujours devoir creuser pour avoir ces réponses? Pourquoi ce sentiment d’impuissance face à l’autre? Pourquoi ressentir ce manque criant, loin des yeux. Ce mal qui hurle, et demande qu’est-ce qui ne va pas? Pourquoi ne pas pouvoir se contenter des miettes de l’être X? Pourquoi se sentir comme un à-côté qu’on sort seulement quand on a envie de se sentir aimé? Quand on estime qu’il est temps? Que l’on fonctionne toujours avec sa propre horloge. Que l’on se murmure que rien ne changera. Pourquoi? Est-ce que cela n’en vaut pas la peine? Est-ce que c’est trop, que de vouloir? Est-ce que c’est vouloir, que de désirer? De vouloir avoir..? Je ne veux pas posséder. Je veux partager. Pourquoi ce sentiment de culpabilité? De ne jamais être à la hauteur? De s’effacer, afin de plaire à l’autre? Alors que l’autre, lui, fera bien ce que bon lui semble. De trop respecter l’autre alors qu’on s’oublie? Je suis égoïste, car je veux tout? En ai-je le droit?

16 décembre 2010

Narguilé


Cette page me nargue. Des jours que je n’ai pas écrit un seul mot, une seule ligne. Pourtant, ce ne sont pas les mots qui manquent dans ma tête. Tourbillonnants, telle la première tempête d’hiver. Je me suis souvent demandé pourquoi les mots, parfois, semblent si facile d’accès, alors que d’autres fois, il est si difficile pour moi, ne serait-ce d’aligner une, deux, trois syllabes d’affilée.
Je voudrais qu’ils rebondissent contre mes artères, et qu’ils puissent rebondir d’eux-mêmes contre le soleil. Afin que tu saches. Que tu sois au courant de tout. Que tu puisses me saisir comme moi je te vois. À quel point tu es… pour moi. Mais je ne suis qu’une humaine. Qui a trop peur de te dire. Alors, je lâche, petit à petit, peu à peu, toutes ces veines gravées de lettres. Afin que tu les saisisses, et que tu parviennes peut-être à me comprendre un peu.
C’est que c’est difficile, tu vois. J’ai encore beaucoup de chemin à faire. Mais surtout, j’ai très peur. Peur de te blesser, peur de me faire mal, peur de tout faire sauter. J’ai parfois l’impression d’être au beau milieu d’une bombe, dans son cœur palpitant. D’autres fois, je me sens seulement bien. Enveloppée d’un voile quasi euphorique. Toi et moi. Accord commun. Le principal problème provient du fait que je n’arrive pas vraiment à réaliser que je pourrais être heureuse, avec toi. Je crois que ça va encore prendre du temps. Je ne suis pas encore sûre à 100%, mais ça ne saurait tarder. Plus qu’un petit coup de pouce… Plus que quelques doses supplémentaires de courage, pour affronter l’affreuse. Vérité.
Qu’est-ce qui me dit que tu veux réellement de moi? Quelque chose à long terme? De viable? Je ne peux savoir. Sauf me douter. Mais je ne veux surtout pas fabriquer des présomptions sans preuve. Mes tripes me disent quelque chose, mais je fais la sourde oreille. Par simple frayeur. N’est-elle pas belle, la nature humaine?

04 décembre 2010

souvenirs I

J’ai tellement envie de jouer à Mario Bros, là! =P