29 septembre 2010

hypothèse I


Le rouleau se dévide telle la mort du papier-toilette dans le bol rempli de matière filandreuse, restes de la veille et de l’avant-veille. J’me tourne vers l’horloge qui indique ma mort. Qu’est-ce? Sinon une brève étoile mourant à l’horizon de mes pensées vaporisées (comme du Lysol dans une salle de bain funéraire). Je compte mes doigts, trêve de plaisanteries: le plastique ténu ne cesse de se tendre comme l’hypothalamus incompris.
Cette chaîne rouillée se balançant au-dessus du coma écarlate ne sera-t-elle pas sans sens antihoraire?
Devrais-je régler mon cadran sur une autre dimension?
Où sont les craquelins coulants de mes paumes?