20 mars 2009

monster


With a slice
Of life
I might
Be able to fight
The evil inside
Of me
The evil that never
Feared the reaper
I wish that your absolute
Become obsolete
I wish that your clash
End up with a flash
Like my life
Like I might
This poetry
Has now got the best of me
I can only be
Like you wanted me to be
The monster in me
The monster you see !
From the archives of 2006.

17 mars 2009

lorsque j'étais une oeuvre d'art...


Il y a moi. La toile. Puis ce putain de vide. Il y a la quête de la pureté où je me salis corps et âme. Pourtant, je crée. Je suis un artiste. Un vrai, un dur. Entendre par là une personne ne possédant autre diplôme que celui auto-inculqué, mourant de faim et vêtue de haillons. Un vrai disciple de la misère, quoi.
Elle semble apprécier le spectacle, assise là, ses genoux légèrement écartés laissant entrevoir ses cuisses dissimulées sous des bas résilles.
- Qu’est-ce que tu fous là?
- Je te regarde.
- Qu’est-ce que je fais?
- De l’art… j’imagine.
C’était ça, le problème. Vous créez et les gens croient que ce n’est rien du tout. Vous vous donnez corps et âme, des heures durant. Et les gens croient que ce n’est rien du tout. Ils regardent et jugent, sans connaître. Sans vouloir expérimenter eux-mêmes ce par quoi vous êtes passés. Sans désirer posséder le discernement qui leur permettrait de saisir l’ampleur de votre sentiment, votre vécu.
Le manque de volonté de certaines personnes dépasse ma compréhension, car il est vital de désirer afin d’être en mesure de posséder. Détenir la connaissance et interpréter.
- Tu me juges?
- Ça dépend ce que tu entends par ce verbe.
- Que tu te formes une opinion sur ma création. Une impression qui se révélerait probablement fausse.
- Si tu crées, c’est un risque à prendre. Si tu exposes au monde ton œuvre, l’aboutissement d’heures et de litres de sueur, tu dois être prêt à supporter le poids du jugement.
- Me faire toiser de haut, tu veux dire.
- L’ignorance ne paie jamais. Seuls ceux proche de toi, proche de ton monde ou encore en mesure de t’y rejoindre jugeront à sa juste valeur ton enfantement pictural.
- Tu as raison… D’autant plus que tu me connais : je suis de ceux qui croient fermement qu’aller au bout de quelque chose est gratifiant en bout de ligne, peu importe toute la médisance que l’on peut ramasser. Car au final, c’est nous qui sommes déclarés vainqueurs.
Était-ce vraiment cela, devenir artiste?
Suer sang et eau, se battre pendant des années pour que la conclusion de notre vie se transforme en victoire absolue, ou encore sombrer dans l’aliénation la plus totale?

14 mars 2009

la fin de quelque chose


Complètement crevée. Hors de ce monde. Métastase de mon cerveau liquéfié par un trop-plein de données binaires. Je crois bien que c’est la fin! Ça sens la fin, surtout le brûlé. Le rôti de tripes. Je suis au bout du rouleau, et j’entame èa peine le boulot.
Je ne sais pas de quoi je parle. Seulement que ça dois sortir. J’espère ressentir mieux après mon coma temporaire.

10 mars 2009

tadam

..et non ta dame!

Voici donc, en grande pompe, en grande première, le revampage de mon bébéblob*. Cette reconfiguration totale (ou lifting, comme on dit en bon français) est une gracieuseté de votre majesté l’hôte (donc moi-même) qui s’est finalement mis en tête que d’avoir un nom de domaine à soi ne pourrait s’avérer payant que si l’on y mettait du sien (et un peu d’huile, aussi, et de l’Herbamare**).
J’hésite encore à n’y écrire qu’en français, car mon flux inspiratoire n’est pas straight, malheureusement, il est bi.. lingue!
Notes de bas de page:
*: Néologisme que j’affectionne particulièrement. Surtout lorsque vient le temps d’aller me dorloter sous la couette, avec moi-même et ma main droite, en bonne compagnie de mon oreiller dodu.
** : L’herbamare, ou communément appelé Herbe de Mort, est une herbe très recherchée par la gens féminine (de la race Poulichus Raibowus) afin d’assaisonner gracieusement un velouté de féculent onctueux, grasseyant de bonne humeur et d’humeur huileuse.