08 novembre 2008

Tranversal


Le lieu était vide. Rempli d’émotions, mais vide de sens. Lignes opaques et violacées. Traversant l’épine dorsale d’un mot transversal.
Vase boueux de piques lancées
Langue fourbe
Sache que cela me trouble
Égrène les heures perdues
Assagies selon
Ton corps me tue
Toi qui te tues
Toi, tu t’es tue
Toi, qui es-tu?
Tue-moi
Ton cœur s’écoeure
Je m’endors, lance fichée dans mon cœur épars
Vie ne va pas plus loin
Ne bouge plus
Je ne voulais plus… penser de mes mains
Panser mes neurones
Déchues
Encore une vie de perdue
Lancée à ceux qui ne la méritent pas
Délivre mes artères de chair
Vous n’existez pas
Âmes salopes
Porphyrie décalcifiée
Sales lâches
Enlisé dans une gangue de faire
Valve purulente, vitréfaction osseuse
Sache que je ne pense plus à tes doigts sur ma gorge
Scabreuse inhibition
Aliénation incertaine; progressive destruction d’un mal-être latent
Survivance de l’instinct – boucherie collective
8 Novembre 2008

08 octobre 2008

Tomber

Une de mes dernière entrées m’a fait réfléchir sur le sens d’une expression dont le sens est pris pour acquis : Tomber en amour. Qu’est-ce qui fait qu’on “tombe”, en amour ? On tombe où ?.. Je sais que l’équivalent anglophone est to fall in love, mais ça n’explique pas davantage. Pourtant, quand on “tombe” en amour, on a plutôt tendance à être aérien, à voler, non ? Je n’ai pas de théorie, je ne fais qu’exprimer une pensée sur un blogue. Vive l’insomnie..