22 janvier 2012

Comment trouver le bonheur

Non, je ne ferais pas une note de blogue qui explique comment trouver le bonheur, encore moins pour vous annoncer que j'ai trouvé le mien, parce que ce n'est pas le cas. Bien sûr, des fois il faut cibler quelque chose de précis et l'atteindre pour ainsi dire qu'on a accompli un objectif, mais encore là, parfois on confond l'accomplissement avec le bonheur.
Qu'est-ce qui détermine notre notion de bonheur? Davantage: qu'est-ce que le bonheur?
Pour certains c'est, comme souligné plus haut, l'accomplissement. Se faire une liste de buts à atteindre durant un laps de temps donné et les éliminer un à un peut satisfaire. Mais non contribuer à grimper la montagne (abrupte, parfois) qui mène à un état d'autoaccomplissement et de bien-être. Je me perds un peu en conjectures, je le sais bien, mais c'est facile de confondre deux choses qui sont pourtant distinctes.
Comment fait-on, alors, pour bien savoir où l'on s'en va dans la vie? Parce qu'on sait tous qu'errer sans but dans l'existence ne nous rend pas forcément heureux. Peut-être productif parce qu'on a alors le temps de se poser toutes les questions du monde, et alors d'y réfléchir et de chercher réponse. Se poser des questions peut-il nous apporter satisfaction?
Désolée de vous laisser poireauter comme ça. Je reviendrais mettre en forme ce texte. J'ai besoin de penser, je crois. Je n'ai pas encore assez posé de questions parce que je ne trouve pas encore de réponses satisfaisantes.

15 janvier 2012

péristaltisme

Je n'ai tellement plus rien à dire. C'est effrayant. Proprement terrifiant. Toutes les merdes qui me passent par la tête, mais qui n'arrivent pas à me rejoindre suffisamment pour que je daigne les étaler sur le papier. Je devrais prendre un couteau, le plonger à l'intérieur de moi et puis en sortir toutes ces foutues tripes, une fois pour toutes. Quel beau ramassis chaud et putride. Mais ensuite, quoi? Qu'est-ce qui pourrait bien arriver, une fois que mes boyaux fumants seraient au vu et au su de tous? Davantage de jugements? Encore plus de remontrances silencieuses? De yeux furieux? Non. Ce n'est pas ce que je veux. Donc je ferme ma gueule et je garde tout ça en dedans comme une sage demoiselle. Comme un être hochant la tête, souriant sans rien dire. N'est-ce pas cela, après tout, qui est le pire? L'ignorance n'est pas, comme on le croit, le bonheur. Elle tue. Mais la connaissance.. trop de données finissent par user la boîte et rouiller la confiance et tout ce qui fait d'une personne un être unique.
Je n'ai plus tellement rien à dire... Tout se répète et s'enchaîne comme une machine programmée par un ingénieur mort depuis longtemps.

Je n'ai plus rien à dire..

Plus rien à..

Plus rien


Je n'ai plus rien


Plus


Rien.

09 janvier 2012

vomi ordurier

je crache le morceau.
j'ai peur de devenir mauvaise écrivain. Parce que je ne trouve pas de projet motivant. Parce que j'ai oublié d'écrire. Parce que j'ai toujours peur d'écrire de la merde. Parce que je trouve que ce que j'écrit c'est mauvais, bâclé, mal motivé.. Parce que je fais encore des fautes sans raison. Je manque de motivation. Je me trouve.. lâche? J'ai aucune idée si le mot est adéquat, et je m'en fous.
Je rêve d'écrire un foutu bouquin, ou à tout le moins un recueil de nouvelles, mais j'ai de la misère à aligner 250 mots par jour sur mon blogue.
Pourquoi? Comment ça? Comment faire pour garder la flamme allumée? Je suis douée avec les mots, apparemment. Sauf que.. Sauf que j'arrive pas, on dirait, à exprimer ce que je veux expulser. J'ai peine à voir la lueur de magie qui scintille. Je me demande bien ce qu'elle fous là, elle, de toute façon.
J'en ai assez. Il faut que ça débloque, même si pour ça je vais devoir user de force majeure. À moi le siphon!

30 décembre 2011

névrose.

Pour être névrosé, si il faut désirer deux choses totalement opposées, si on se fie à Sylvia Plath. Je crois bien que je suis névrosée à l'extrême. Car je suis un être dichotomique dans pratiquement toutes les sphères de ma vie. Cela se ressent davantage dans ma vie sentimentale, je crois. Parce que c'est là que les émotions se retrouvent à leur état le plus pur.
D'un côté, je tente de conserver mon jardin secret. De l'autre, j'aimerais le crier sur tous les toits.
Après cela, je tente de me convaincre que je suis saine d'esprit..

à suivre..?

26 décembre 2011

Une vision apocalyptique

Il est encore des nôtres le temps où il ne fallait pas s'engager. Le temps où il ne fallait qu'apprendre à se connaître, à se respecter et surtout, à respecter ses limites. Mais je ne connais pas ça, les limites. Elles débordent de moi comme le liquide noir d'une cafetière italienne mal vissée. Elle glissent et se pètent la gueule à quelque part en bas de la falaise. Pourquoi?
Ne faut-il pas vivre, profiter du moment présent. Vivre les moments présents. Apprécier autrui. Surtout quand autrui semble nous apprécier également. Mais où sont les limites, les barrières, à ne pas franchir? Comment fait-on pour rationaliser quelque chose qui n'a pas de nom? Même si beaucoup de mots on étés déversés avant même que les yeux eurent connectés. Ciel contre terre. Face contre terre, plutôt. À humer l'odeur de la terre fraîche, encore humide de la rosée du matin et chaude du soleil de midi.
Un hymne épique explose alors qu'elles se contemplent à travers les vitres de ces yeux morts. Que se passera-t-il?
Existe-t-il une manière de transcender cet état mortel et horriblement cruel?
Qui en sortira vivant?
Toujours cette foutue dichotomie qui me tranche les artères..
J'espère éponger le sang à temps.